1. Vous mangez trop

Le plus gros problème, c’est que l’on ne se rend pas forcément compte quand on a plus faim.
Toute notre enfance nous sommes éduqués par des “finis ton assiette”, “pas de gaspillage”.
Le résultat, c’est que l’on a tellement été culpabilisé ne plus vouloir manger quand on est repu, qu’adulte, on projette cette croyance erronée qui nous conditionne pour être gros.
Quand on a plus faim, il faut s’avoir s’arrêter à temps et nombreux sont ceux qui continuent de manger plus qu’ils n’en ont besoin pour ne pas gaspiller.

Vaut-il mieux que cela parte à la poubelle où que ce soit votre estomac qui serve de poubelle à récupérer des déchets dont votre corps n’a pas besoin ?

Vous mangez devant la TV…
Le problème, c’est que captivé par votre écran vous n’écoutez pas votre corps et vous continuez de manger même si vous n’avez plus faim.
En plus au lieu de focaliser votre attention sur ce que vous mangez pour l’apprécier vous ne surveillez absolument pas ce que vous consommez ce qui vous empêche de “réfléchir” et d’évaluer votre alimentation.

Vous mangez trop vite…
On ne le répétera jamais assez, quand vous mangez vous devez prendre votre temps.
Mâcher par petite bouchée et tout doucement.
Pourquoi ? Parce qu’il faut environs 7 minutes à l’estomac pour remonter l’information au cerveau qu’il est plein et stopper la sensation de faim.
Vous imaginez tout ce que vous pouvez ingérer inutilement en 7 minutes quand vous mangez vite ?

2. Les fringales

Ce que j’appelle fringales sont toutes les fois où vous allez avoir une envie irrésistible de manger en dehors des repas.
● En rentrant du boulot avant le dîner.
● Le soir après le dîner, voir pendant la nuit.
● En plein après-midi alors que vous avez déjeuné.
● Le matin “pour reprendre des forces” avant le déjeuner.
Si vous faites des crises de boulimie, n’y voyez pas un drame, ce sont des fringales comme les autres.
Vous faites simplement partie de ceux que l’on appelle les mangeurs émotionnels et vous mangez parce que vous êtes contrarié, vous vous ennuyez ou souhaitez quelque part vous récompenser (ou vous punir).

3. Les aliments problématiques

Ce que j’appelle “aliments problématiques ”, ce sont tous les mauvais glucides.
Il est inutile que je les nomme tant, la liste est grande et vous savez de quoi je parle.
La difficulté, c’est que parfois, on est un accroc à ces mauvais glucides qui peuvent se présenter sous la forme de confiserie, snack, charcuterie, fromage, etc.
Ces aliments vous nourrissent à peine, ils vous remplissent le ventre et ça part directement dans les parties de stockage préféré de votre métabolisme.

4. La sédentarité

Qu’est-ce que c’est ? C’est que vous ne bougez pas assez.
Nous sommes à la base des cueilleurs/chasseurs et notre corps est programmé pour bouger.
Aujourd’hui, on se déplace d’un point A à un point B en voiture, on dépose les enfants devant l’école, on utilise Uber, on prend la voiture pour aller acheter du pain même si la boulangerie n’est qu’à 10 minutes à pied.

Changez ces mauvaises habitudes :
Quand vous allez voir un ascenseur, vous allez automatiquement vous poser la question “où est l’escalier”…
Quand vous prenez la voiture, vous allez automatiquement vous garer plus loin juste pour le plaisir de vous promener…
Quand vous allez jouer avec vos enfants, vous allez vous surprendre à participer à leurs activités.
Si vous ne faites que 30 minutes de marche rapide par jour vous avez fait un grand pas en avant.

5. Le sucre

Tellement bon pour le moral et si mauvais pour la santé.
Dès votre enfance, on vous a appris à l’aimer, parfois même qu’on vous l’a servie en tant que récompense “si tu es sage tu auras droit à un bonbon”.
Résultat : on garde cette mauvaise association à l’âge adulte.
Beaucoup de personnes en surpoids ne rendent pas compte de leur consommation quotidienne de sucre, car on le trouve partout.
Les fabricants l’utilisent d’ailleurs à profusion pour masquer le manque de goût de leurs produits comme des gâteaux au chocolat ou des jus de fruits.
Le sucre industriel raffiné (le pire de tous) coûtant moins cher que les matières premières, ils en abusent pour vous donner l’impression que ce que vous consommez est bon.
Un grand nombre de mangeurs émotionnels utilisent le sucre pour se remonter le moral, pour se donner la pêche et garder de l’énergie.
D’autres sautent des repas et compensent par le sucre tandis que certains compensent un mal-être en grignotant des confiseries.
Le problème n’est pas tant le sucre que cela, car consommé occasionnellement, il fait plaisir de la vie.
C’est quand le sucre fait partie de vos habitudes qu’il devient dangereux et difficile à combattre.